J’ai mal à mon nerf sciatique! Il y a de fortes chances que vous ayez déjà entendu quelqu’un prononcer ces mots, non?
En terme clinique, le mot «sciatalgie» fait référence aux douleurs du nerf sciatique. «Scia» pour sciatique et «algie» pour douleur. La sciatalgie est une problématique courante. C’est d’ailleurs un motif fréquent de visite en clinique.
Honnêtement, c’est même l’explication facile d’un grand nombre de clients afin de décrire une douleur à la fesse ou à la cuisse. Dans la réalité, il arrive souvent que le nerf sciatique ne soit pas impliqué malgré les symptômes qui peuvent s’y apparenter. C’est pourquoi, des questions précises seront posées et des tests spécifiques seront faits afin d’appuyer l’hypothèse d’une sciatalgie.
Ce qui est certain, c’est que cette pathologie peut être très douloureuse et incommodante. En fait, la qualité de vie de la personne qui en est atteinte peut être, grandement, affectée.
Le diaphragme: une muscle aux fonctions surprenantes
Le diaphragme est, certainement, le muscle le plus important du corps humain. Son travail est vital pour l’organisme et il nous serait donc impossible de survivre sans lui. Il apporte aussi une contribution essentielle au bon fonctionnement de divers organes.
Évidemment, le diaphragme est un sujet beaucoup trop large pour que l’on puisse tout élaborer dans ce seul article.
Malgré cela, d’ici la fin de votre lecture, vous serez en mesure de mieux comprendre son fonctionnement ainsi que les impacts qu’il peut avoir sur nous.
On y va?
Un peu d’anatomie
Visuellement, nous pourrions comparer le diaphragme à une méduse. Il se situe sous la partie inférieure de notre cage thoracique.
Il est relié à nos 6 dernières côtes, notre appendice xyphoïde (petit os pointu situé à la partie inférieure du sternum) et à nos 4 premières vertèbres lombaires.
Sa fonction motrice et sensitive est assurée par le nerf phrénique (aussi appelé: nerf diaphragmatique) émergeant des vertèbres C3-C4-C5. Ce qui implique que des problèmes cervicaux pourraient occasionner des dysfonctionnements diaphragmatiques. L’inverse est aussi possible.. En fait, la région cervicale et le diaphragme sont étroitement liés, mais nous y reviendrons.
De par son emplacement, il est le plancher du coeur et des poumons alors que nos organes digestif se trouvent juste en dessous.
Il est traversé par plusieurs structures importantes
Tout d’abord il est traversé par la plus grosse artère du corps (l’aorte) via le hiatus aortique. Le rôle de celui-ci est d’acheminer le sang pompé par le coeur vers tous les organes du corps.
On pense ensuite à la veine cave. Elle assure le retour sanguin de la partie inférieure du corps, notamment des jambes, mais aussi du bassin et de l’abdomen, vers le coeur.
Un blocage du diaphragme pourrait comprimer la veine cave et entraver le retour sanguin des membres inférieurs. Sensation de jambes lourdes, mais aussi dilatations veineuses (varices) et oedèmes font partie des symptômes indésirables qui pourraient vous affecter.
On ne s’arrête pas là puisqu’il est aussi traversé par l’oesophage via le hiatus oesophagien. Ce dernier mesure environ 25cm et sert de relais entre la bouche et l’estomac. C’est par là qu’est acheminé les aliments que nous ingérons vers l’estomac.
Sans oublier un acteur méconnu, mais qui occupe un grand nombre de fonctions non négligeables: Le nerf vague (aussi appelé nerf pneumogastrique). Ce nerf complexe est le lien de communication entre le cerveau et l’appareil digestif. Il innerve la quasi-totalité des organes digestifs et est essentiel à leur bon fonctionnement. Il est aussi responsable de régulariser la fréquence cardiaque ainsi que la protéine responsable de la réponse inflammatoire. Ouf! Rien que ça?
On peut facilement comprendre qu’un diaphragme sous tension pourrait interagir avec ces différentes structures. Résultat? Tout un lot de conséquences indésirables que l’on préfèrerait éviter.
Le diaphragme est le principal muscle inspirateur
Lorsque l’on dit que son rôle est vital, on ne saurait mieux dire puisqu’il réalise à lui seul, près de 75% du travail respiratoire. L’autre 25% étant possible grâce aux intercostaux, aux scalènes et aux S.C.O.M (sterno-cléido-occipitaux-mastoidiens)
Comment est-ce possible?
Lors de la phase d’inspiration, les fibres musculaires du diaphragme se contractent en tirant son centre (aussi appelé centre tendineux ou centre phrénique) vers le bas. Cette action entraine une diminution de la pression intra thoracique afin de permettre à l’air de pénétrer dans notre organisme sous forme de dioxygène.
Ensuite, lorsque le centre tendineux a atteint son plus bas, les scalènes et les SCOM (muscles cervicaux) prennent le relais et se contractent à leur tour afin de permettre aux premières côtes de s’élever et d’être maintenues dans cette position. Finalement, les intercostaux (muscles reliant les côtes, l’une à l’autre) viennent compléter le travail en permettant à la cage thoracique de prendre de l’expansion. Ce cycle recommence à chaque inspiration.
Il n’est peut-être pas évident de bien visualiser ce processus alors je vous invite à cliquer sur le lien suivant:
« Lors de l’inspiration, l’abaissement du diaphragme vient faire pression sur les viscères qui, à leur tour, viennent pousser sur les abdominaux. C’est la raison pour laquelle notre ventre prend de l’expansion lors du mouvement respiratoire »
Il est relié à plusieurs organes
Tout d’abord, il interagit avec le cœur, les poumons, l’œsophage, l’estomac, le foie, la rate, le pancréas, les reins et le colon. Sans oublier que pendant le cycle respiratoire, il travaille en partenariat avec le plancher pelvien.
Lors de l’inspiration, le diaphragme vient créer du mouvement sur les différents organes digestifs afin de les aider dans leur travail. Il participe au brassage du bol alimentaire dans l’estomac et favorise aussi le transit intestinal.
Puis, on le retrouve en continuité avec les muscles iliaques et le psoas afin de former une importante chaine musculaire: la chaine antéro inférieure. Cette chaine est souvent responsable de modifications posturales importantes occasionnant diverses problématiques. Ce sujet sera mis de l’avant dans un autre article en lien avec les déséquilibres posturaux..
Le lien étroit entre le diaphragme et nos émotions
En fait, tout ce qui modifie notre respiration, à commencer par nos émotions, aura obligatoirement des répercussions. Tu as surement remarqué que ta façon de respirer change selon ton humeur? Que certaines fois, elle sera plus rapide, plus saccadée ou plus brusque comme lorsque tu es en colère? Eh bien, sache que cela aura des conséquences sur ton diaphragme puisqu’il se contracte / décontracte au même rythme que ta respiration.
Résultat: Des tensions musculaires s’installeront et s’en suivra un blocage du diaphragme l’empêchant de travailler à sa pleine amplitude. En d’autres mots, l’organisme fera face à une insuffisance respiratoire.
Il faut donc savoir que lors de périodes émotives importantes qui perdurent: stress chronique, deuil, séparation etc, le diaphragme sera l’un des premiers à en souffrir. Dans ces conditions, il viendra accentuer ces émotions et un cercle vicieux néfaste s’installera.
Douleurs sous les côtes et à la poitrine? Sentiment d’oppression thoracique? Souffle court et/ou difficulté à prendre de grandes inspirations? Ce sont tous des signes laissant croire à un blocage du diaphragme.
Une cause de lombalgie
Comme mentionné plus haut, le diaphragme est solidement ancré à nos vertèbres lombaires. Lorsqu’il est sous tension, ce dernier peut amener des modifications posturales importantes. Augmentation de la courbe vertébrale lombaire (hyperlordose) et/ou fermeture thoracique, pour ne nommer que ceux là. Aussi, sachant qu’ils glissent l’un sur l’autre lors de ses mouvements, une hyperlordose pourrait occasionner une friction excessive ainsi qu’une formation d’adhérences entre le diaphragme, le psoas et le carré des lombes.
Sans oublier qu’il peut aussi être en cause dans un cas de sciatalgie (douleur en lien avec le nerf sciatique) ou d’autres pathologies comme la hernie discale.
De plus, vous vous souvenez que le que le diaphragme participe aux fonctions digestives et facilite le transit intestinal? Cela veut aussi dire que si son efficacité est diminuée suite à un blocage, vous pourriez être aux prises avec de la constipation. Cette dernière étant souvent une cause de lombalgie.
Les douleurs cervicales et le diaphragme
Lorsque le cycle respiratoire est optimal, le travail du diaphragme compte pour 75% du travail et comme mentionné ci-haut, l’autre 25% est réalisable grace aux muscles inspirateurs accessoires.
Bon! Dans la réalité, ce n’est pas aussi simple puisque la plupart des gens respirent mal. La respiration est souvent, complètement, assurée par le diaphragme. A l’inverse, il travaille très peu amenant une sursollicitation de travail sur les muscles accessoires dont les scalènes et les S.C.O.M. Évidemment, cette situation provoquera son lot de raideurs musculaires, de douleurs et des pincements nerveux pourraient aussi faire leur apparition.
Ajoutez à cela, un facteur aggravant comme le stress qui influence fortement le mouvement respiratoire. On se retrouve rapidement dans une situation ou la musculature subit contraintes par-dessus contraintes et ne parvient plus à fonctionner efficacement. Petit à petit, les dépenses énergétiques que cela demande épuisent notre organisme et s’en suit un bel effet domino de complications.
En conclusion
Il est facile de figurer à quel point, le travail du diaphragme est indispensable à notre bien-être. De comprendre que notre organisme ne peut se permettre de souffrir d’une carence en oxygène au risque d’enclencher toute une série de réactions compensatoires. Par conséquent, il est primordial qu’il soit libéré de toutes contraintes afin que son travail soit optimal.
En orthothérapie, plusieurs techniques peuvent être utilisées afin d’aider le diaphragme à récupérer son plein potentiel. D’ailleurs, différents outils sont à votre disposition pour vous aider à y parvenir comme l’auto-massage et les exercices respiratoires.
Petit conseil en terminant : Prenez le temps de bien respirer. C’est la réponse à bien des problèmes!
Étant moi-même orthothérapeute, je ne compte même plus les fois où j’ai du répondre à cette question. Pourquoi ne pas saisir l’occasion pour vous écrire un article sur le sujet?
L’orthothérapie est un outil très efficace lorsque vient le temps de combattre les douleurs chroniques. Elle apporte de nombreux bienfaits sur un grand nombre de problématiques pouvant nous affecter. L’approche de ces thérapeutes est très globale et permet d’explorer diverses avenues afin d’obtenir de bon résultats.
Par conséquent, vous serez sûrement intéressé à découvrir ce qu’elle peut faire pour vous.
Vous aimeriez en apprendre plus sur le travail de l’orthothérapeute? Cet article est pour vous!
L’orthothérapeute et la posture.
Il faut savoir que l’orthothérapeute est un massothérapeute se spécialisant en rééducation posturale. Le terme «Ortho» signifiant «Droit», on comprend plus facilement la signification de ce titre.
Pourquoi s’intéresser à la posture? Simplement parce qu’elle est, dans la plupart des cas, l’une des causes principales de nos douleurs!
Évidemment, beaucoup de facteurs sont susceptibles d’influencer notre posture, mais nous y reviendrons plus-tard.
Par ailleurs, ses connaissances l’amèneront à travailler sur les différentes chaines musculaires ainsi que sur le mouvement respiratoire. Plusieurs aspects seront aussi abordés comme le sommeil, l’alimentation, le stress, la sédentarité etc. Tous des sujets pouvant être en lien avec vos douleurs et votre posture.
L’orthothérapie et les différentes chaines musculaires.
La notion de chaines musculaires fait référence à plusieurs muscles avec des fibres allant sensiblement dans la même direction et étant reliés entre-eux par un fascia commun. Le terme «chaines myofasciales» peut aussi être utilisé. Tous les muscles d’une même chaine fonctionnent comme un seul. Notre corps en possède plusieurs et il est essentiel d’en tenir compte lors d’une séance d’orthothérapie puisqu’elles peuvent être des facteurs importants de déséquilibres posturaux.
La chaine antéro-intérieure, regroupant les muscles diaphragme, psoas et illiaque est la plus importante. Elle est composée de la musculature la plus profonde et elle agit en tant que pilier postural. Inutile d’essayer de corriger une posture si cette dernière n’est pas libre de contraintes.
En plus de générer des modifications posturales importantes lorsqu’elle est sous tension, cette chaine aura aussi des conséquences sur le mouvement respiratoire.
Deuxièmement, il faut savoir que lorsqu’un muscle est atteint, des inconforts peuvent être ressentis sur l’ensemble de la chaine dont il fait partie. Ce qui implique qu’une céphalée de tension, par exemple, pourrait être causée par une restriction au niveau de la jambe. Assez spécial non?
Lors de votre prochaine séance avec votre orthothérapeute, vous comprendrez mieux son intention s’il travaille sur un autre endroit que celui douloureux.
Le SEDO est un autre aspect essentiel à considérer pour l’orthothérapeute. Ce dernier est provoqué par la dysfonction d’un ou de plusieurs organes. L’organe en cause génère des tensions musculaires défensives qui peuvent avoir des répercussions sur l’ensemble des chaines musculaires. Si cet aspect n’est pas travaillé, les effets du massage pourraient être moins efficaces.
Selon ses connaissances, l’orthothérapeute pourra aussi vous aider dans ce sens ou bien vous référera vers le spécialiste approprié. D’autant plus qu’une approche inter disciplinaire sera souvent nécessaire si l’on suspecte une problématique d’origine organique.
Le principe de globalité commence à se dessiner tranquillement, non?
En quoi consiste une séance d’orthothérapie?
Une séance commence obligatoirement par une discussion en lien avec le motif de votre visite. Ici, plusieurs sujets seront abordés afin de permettre au thérapeute de cibler, le plus efficacement possible, ce qui pourrait être en cause. Suite à cela, une analyse posturale sera effectuée.
S’en suivra une série de tests afin de déterminer si la mobilité des zones ciblées est optimale. Pour appuyer l’hypothèse du thérapeute, des tests plus spécifiques pourraient être réalisés. Comme dans un cas de sciatalgie ou de syndrome du tunnel carpien, par exemple. Les blocages respiratoires seront aussi des éléments clés à vérifier.
Il est à noter qu’un orthothérapeute n’a légalement aucun droit de poser un diagnostic. Cet acte étant réservé au médecin. C’est pourquoi le terme «Hypothèse» est utilisé ici. Qui plus est, il ne pratique aucune manipulation (Craquements).
Par la suite, une palpation des différentes chaines musculaires sera réalisée. Le but étant de déceler ceux subissant des tensions anormales ou occasionnant des inconforts à la pression.
Le début d’une séance commence toujours avec un massage des zones qui ont été ciblées. Ceci reste la meilleure méthode pour assouplir la musculature et préparer le corps pour l’aspect, plus thérapeutique, a venir. Puis on ne se le cachera pas, un massage, c’est toujours agréable a recevoir, non?
Pour ce qui est des méthodes utilisées pendant la séance, il faut savoir que nous sommes tous différents. Les bases sont sensiblement les mêmes, mais par la suite, chacun est libre d’apprendre les techniques qui correspondront le mieux avec sa façon de travailler. Vous pourriez donc aller voir plusieurs thérapeutes et chaque séance pourrait être différente.
Sans oublier que le raisonnement thérapeutique pourrait différer, d’une personne à l’autre, et cela influencerait le déroulement de votre séance. Dans tous les cas, ça ne veut pas dire que les résultats ne peuvent pas être tout aussi efficaces.
Personnellement, les techniques que j’utilise régulièrement sont l’étirement myofascial, les trigger points, l’isométrie et l’isoposture, les lames guasha et la décompression myofasciale avec ventouses. A tout cela vient s’ajouter un large éventail de mobilisations.
Notez bien que la séance ne se déroule pas entièrement couché sur une table. Le massage oui, mais l’aspect thérapeutique peut se faire en position assit ou même débout
Afin de conclure la séance, des exercices d’étirements/renforcements seront suggérés pour la maison ainsi que quelques conseils en lien avec les habitudes de vie pouvant être améliorées.
Que peut faire l’orthothérapeute pour vous?
Pour être honnête, l’orthothérapeute possède des acquis lui permettant d’apporter des bienfaits dans de nombreuses situations. A commencer par le stress et ses nombreuses conséquences sur l’organisme. Le stress ayant des impacts considérables sur la respiration et par le fait même, sur la posture, sera un aspect indispensable à travailler.
Grâce à ses connaissances, il sera en mesure d’éliminer les blocages vertébraux, les tensions musculaires et les pincements nerveux. Il pourra aussi identifier certaines dysfonctions organiques mineures de même que ramener une mobilité articulaire normale.
Sa spécialisation l’amènera à travailler sur des problématiques telles que, les déséquilibres posturaux, les D.I.M (Dérangement intervertébral mineur), l’insuffisance respiratoire, le blocage du diaphragme, les céphalées de tension, les phénomènes de compensation, la scoliose etc.
Il pourra vous aider, efficacement, avec une sciatalgie (inconfort en lien avec le nerf sciatique), la tendinite, le syndrome du tunnel carpien, la fasciite plantaire, l’arthrose etc.
Comme la plupart des inconforts sont, principalement, liés aux déséquilibres posturaux, son objectif premier sera de ramener le corps vers une posture optimale. Une posture générant un minimum de contraintes pour l’organisme.
Finalement, qui dit mauvaise posture dit aussi mauvaise amplitude respiratoire. C’est pourquoi il veillera à maximiser le travail respiratoire.
Le mot de la fin
Les déséquilibres posturaux n’arrivent pas du jour au lendemain. Ils s’installent tranquillement, sournoisement et sont grandement influencés par nos habitudes quotidiennes. Cela peut parfois sembler anodin, mais un défaut postural même s’il n’est pas très apparent vient jouer sur l’amplitude de mouvement et soumet les articulations à des stress mécaniques importants.
Résultats? Risque accru d’usure articulaire (arthrose). Tendinites récidivantes dues à une friction anormalement élevée des tendons. Les chances de développer des pathologies importantes comme la hernie discale, la scoliose ou des dysfonctions organiques sont aussi, beaucoup plus présentes.
Bon nombre de situations peuvent être évitées ou plus confortables si l’on s’en occupe à temps. A l’inverse, il peut être surprenant de voir à quel point une douleur non traitée peut évoluer dans le mauvais sens. Au point ou elle peut prendre plusieurs mois/années à guérir ou même de devenir irréversible dans certains cas.
Comme je répète souvent à mes clients: Notre corps nous parle et il est important de l’écouter.
Voilà! J’espère que cet article vous a plu et qu’il vous a permis de mieux comprendre ce qu’est l’orthothérapie. Si vous avez des commentaires ou des questions, il me fera toujours plaisir d’y répondre alors n’hésitez surtout pas.